Fin 2020, une adhérente de l'ARPN habitant St-Hilaire nous alertait sur un problème de salamandres écrasées.
En effet, chaque hiver, de nombreuses salamandres quittent le bois juste en face de son habitation et traversent la petite route pour venir hiverner chez elle, en particulier dans le regard du compteur d'eau (jusqu'à 8 individus ensemble). Malheureusement, et malgré la faible circulation, plusieurs d'entre-elles se font écraser chaque fin d'automne pendant leur périple.
Les salamandres, dès les premières nuits froides, recherchent des gites à l'abri du gel : souches d'arbres, troncs creux, pierriers, galeries ou terriers, etc.
Comme il n'est pas question d'entraver la circulation de ces urodèles ( = amphibiens qui gardent leur queue à l'état adulte), nous avons imaginé de les inciter à hiverner directement dans le bois, en leur procurant des abris adaptés. Quatre caches ont ainsi été fabriquées avec des matériaux de récupération et enterrées en contrebas de la route fatale.
Espérons que ces abris leur conviendront et contribueront à limiter la casse. Notre adhérente surveillera l'évolution de la situation.
Les abris en place, remplis de feuilles mortes humides.